Si vous projetez d’installer certains équipements fonctionnant à l’énergie renouvelable pour améliorer les performances énergétiques de votre logement, choisissez de préférence un prestataire qualifié RGE QualiSOL, QualiPV et QualiPAC. Ce sont des professionnels recommandés par l’État et les collectivités territoriales pour la pose respectivement de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques ainsi que de pompe à chaleur.
La qualification RGE QualiSOL pour la pose d’un panneau solaire thermique
Cette qualification se décline en trois labels selon le type et les caractéristiques de l’équipement :
- RGE Qualisol CESI : votre installateur devra revêtir ce label si vous installez un chauffe-eau solaire individuel dont la surface des capteurs n’excède pas les 20 m².
- RGE Qualisol Combi : c’est la certification requise pour la pose d’un système solaire combiné.
- RGE Qualisol Collectif : vérifiez que votre prestataire dispose de cette qualification si le chauffe-eau solaire à installer est de type collectif, pour des logements en copropriété.
Rappelons que le panneau thermique fonctionne avec des capteurs solaires pour générer de la chaleur. Le système comprend un réservoir ou un ballon de stockage. Le but est de diffuser de l’énergie thermique à travers le système de distribution d’eau ainsi que celui de l’alimentation du plancher chauffant basse température.
Le coût de la maintenance est peu élevé, ce qui constitue un des avantages principaux de ce type d’équipement. Quant à la puissance annuelle moyenne générée, elle est de 300 à 500 kWh par mètre carré de capteurs.
Important de bien calculer la surface des capteurs et de définir avec précision leur orientation pour des performances optimales. La surface doit être suffisamment orientée et dégagée c’est-à-dire sans masque solaire (ombre d’un arbre, d’une construction voisine). Ce, pour générer le maximum de rendement, lequel varie aussi en fonction du type de capteurs. La pose doit tenir compte du système d’étanchéité. Attention au surdimensionnement de l’installation qui peut être désavantageux pour le système.
Le choix du panneau solaire reposera sur le nombre d’occupants du logement ainsi que sur les besoins (alimentation uniquement du ballon d’eau chaude ou de l’ensemble du réseau de chauffage).
La qualification RGE QualiPV
Choisissez en revanche un prestataire RGE QualiPV pour la pose de panneaux solaires photovoltaïques sur votre logement. On distingue généralement deux types de qualifications : QualiPV Bâtiment (pour l’intégration des modules de l’installation photovoltaïque) et QualiPV Électricité (pour toute installation électrique rattachée à la pose des panneaux et dont la puissance crête n’excède pas les 9 kW).
Un autre type de qualification complémentaire sera prochainement lancé par Qualit’EnR. Il s’agit du label RGE QualiPV qui s’adressera particulièrement à certaines entreprises. Par exemple celles dont la puissance crête des installations atteint les 250 kW.
La lumière naturelle est captée par les modules, puis transformée en courant électrique à travers un système qui comprend un onduleur relié à des disjoncteurs, au compteur de production, au réseau EDF et au compteur de consommation. C’est l’ensemble de ce montage qui fournira l’alimentation électrique du logement. Un panneau solaire photovoltaïque de 10 m² produit environ 850 à 1200 kWh d’électricité par an. Quant au rendement, il est fonction de la radiation solaire et de l’ensoleillement de la région.
Ce qu’il faut déterminer avec précision afin d’optimiser la production de la cellule photovoltaïque : le calcul de l’inclinaison des panneaux et de la surface disponible, l’orientation des modules, le système de fixation de l’équipement compte tenu du complexe d’étanchéité, la résistance aux conditions climatiques de la région, etc. Vous pouvez aussi calculer à l’avance votre production d’électricité en réalisant une simulation.
La qualification RGE QualiPAC
C’est la certification requise pour l’installation de pompes à chaleur. Celle-ci se décline aussi en fonction du type de l’équipement, c’est-à-dire selon qu’il s’agisse d’une pompe à chaleur ou d’un chauffe-eau thermodynamique.
Ainsi, c’est la qualification QualiPAC module chauffage et ECS qui sera requise pour la pose à la fois d’une pompe à chaleur et d’un chauffe-eau thermodynamique. En revanche, pour l’installation uniquement de cette dernière, le label RGE QualiPAC CET sera suffisant.
Cet équipement complète un système de chauffage d’appoint. Tout comme le panneau solaire, il utilise l’énergie renouvelable pour son fonctionnement : les calories de l’air ambiant pour les pompes à chaleur aérothermiques (air-air et air-eau) et les calories du sol c’est-à-dire la chaleur de la terre pour la pompe à chaleur géothermique.
Évaluez avant tout l’écart entre des températures suivantes : celle de la source d’énergie et celle injectée dans le système de chauffage. Une étude thermique préalable sera donc réalisée, le but étant de calculer les déperditions de chaleur de l’habitat.
C’est de ces critères entre autres dont va dépendre le dimensionnement et le rendement de l’équipement. Consultez aussi le coefficient de performance de la pompe.
L’importance de solliciter un professionnel RGE pour ses travaux
Rappelons qu’en choisissant un professionnel RGE dans l’installation de ces équipements et pour tous vos travaux de rénovation énergétique, vous profitez des aides financières publiques et régionales pour en alléger les coûts.
Par ailleurs, la qualité des prestations est garantie dans la mesure où le professionnel RGE a suivi une formation spécifique pour étoffer ses compétences. Il est soumis à des audits périodiques et aléatoires sur ses réalisations, audits réalisés par Qualit’EnR. Il a également signé la charte se rapportant à chaque certification. Vous pouvez donc lui confier totalement vos projets avec l’assurance d’une bonne prise en main tout en profitant des meilleurs conseils en adéquation avec vos attentes et votre situation financière.
Pour que ces équipements génèrent le meilleur rendement, commencez avant tout par isoler votre habitat, que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur. Les déperditions sont généralement localisées sur la toiture (environ un tiers de fuite de chaleur), les murs et les façades (un quart de perte thermique), les planchers bas et les vitrages. Identifiez la source de la perte de chaleur afin de programmer les travaux prioritaires à engager. Outre les travaux d’isolation, prévoyez aussi d’installer un système de ventilation contrôlée, qu’elle soit mécanique ou assistée